La baisse vertigineuse du pouvoir d'achat
Selon un sondage TNS/Sofres qui date d'octobre 2006, les français ont été 68% à constater la chute de notre pouvoir d'achat ! Et aujourd'hui, c'est pire.
Au supermarché, les prix flambent. Le magazine 60 millions de consommateurs confirmait à cette époque que déjà beurres, yaourts, pâtes, céréales, biscottes, pains de mie, riz et autres jambons voyaient leurs prix s'envoler jusqu'à 48%.
Les matières premières ont donc augmenté et même flambé : le prix du blé a été multiplié par trois en un an, le lait a augmenté de 20%. Il n'y a donc pas de mystère si ce sont les prix des pâtes et des yaourts qui flambent le plus. Le problème c'est que ces produits finis augmentent plus vite que les matières premières qui servent à leur fabrication.
Comment expliquer qu'un paquet de jambon a augmenté de 44% en trois mois dans un supermarché Auchan alors que les producteurs de porcs affirment vendre à perte ?
Les Leclerc, Intermarché, et Système U profitent-ils alors d'un système qui leur serait complètement favorable ? En France, le secteur de la grande distribution est constitué d'un petit nombre d'acteurs qui détiennent des parts de marché localement très importantes, ce qui fausse la concurrence.
Les supermarchés allemands du hard discount seraient à l'origine de ces hausses de prix dans nos magasins.
La loi Raffarin de 1996 met un coup d'arrêt à leur développement en posant des mesures drastiques à l'implantation de nouvelles grandes surfaces de plus de 300 mètres carrés. L'idée étant de protéger la distribution et le petit commerce de cette concurrence. L'effet est immédiat : le hard discount voit sa part de marché plafonner à 14% en France. Et nos prix commencent à flamber !
Le magazine 60 millions de consommateurs a publié dans son numéro de mars 2006 une étude inquiétante concernant la hausse des prix des produits.
L'enquête lancée en retour par le Gouvernement a enfin rendu son verdict, nettement moins alarmant.
"Une hausse constatée de 5% entre février 2007 et février 2008" relayait la ministre de l'économie, Christine Lagarde, lors d'une interview accordée à LCI. La ministre prend ainsi les devants de la Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes (DGCCRF).
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Par ces temps anxieux (dus à la guerre en Ukraine et au virus de la Covid 19 toujours mondialement présent, pour ne citer qu'eux), nos modes de consommation ont changé et se font de plus en plus souvent sur internet, mais il faut veiller à ne pas oublier nos petits magasins de villes, qui font vibrer le coeur et font l'âme de nos communes. Ils créent des emplois, stimulent l'activité économique et définissent l'identité des territoires. Alors, n'hésitez pas à jouer de la proximité, afin qu'ils ne s'éteignent pas.